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Magnétisme
4 octobre 2005

Le grand jour

Viens, monte. Bientôt, les plumes les plus légères, scaphandrier de l'air, te tiendront par le cou.
La terre ne porte que le nécessaire et tes oiseaux de belle espèce, sourire. Aux lieux de ta tristesse, comme une ombre derrière l'amour, le paysage couvre tout.
Viens vite, cours. Et ton corps va plus vite que tes pensées, mais rien, entends-tu? rien, ne peut te dépasser.

Paul Éluard

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Commentaires
L
Cela me fait penser à une phrase d'un poème de Paul Eluard justement : "La courbe de tes yeux fait le tour de mon coeur". Cela ne semble rien dire, ininteligible.. Mais qu'est-ce que c'est beau à lire ;)
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