Attention, huge post.
J'ai envie d'écrire. Ça m'arrive de moins en moins souvent ces temps-ci, et étant donné mon karma habituel, quand ça m'arrive, j'ai rien à dire.
Mais...je veux écrire. Je suis chez ma mère, tout le monde est couché malgré le fait qu'il soit tôt (subjectivement parlant, du point de vue d'une fille qui se couche à 3:00 du matin depuis une semaine). J'écoute Comme une étoile de Kaïn et malgré la maladresse de cette musique, je suis charmée.
J'ai envie de pleurer ces temps-ci. J'suis trop bien. Trop, trop, trop. Et le fait que j'en sois arrivée à ça par moi-même, ça m'emplit d'une fierté inimaginable. Je vis pleinement, je vis totalement, intensément, comme jamais. Même dans les trucs qui tournent pas aussi rondement que je l'aurais espéré, tout est d'une simplicité étonnante.
J'ai des amis. Des vrais, qui me ressemblent un peu, des gens avec qui je peux faire autant de folies que je veux. Des gens que je vais voir le soir après une grosse journée, pour déconner, pour prendre ça relax. Des gens présents à tout moment si il y a quoi que ce soit, toujours prêts à s'amuser. Pas des amis scolaires qui n'existent pas qu'à l'intérieur des cours...Et c'est génial.
Je suis pas en amour. Hahaha! Ça me va totalement, même si je dois avouer avoir hâte de redécouvrir les petits plaisirs et les marques d'affection d'un amour réciproque. : ) Mais j'y pense sans déprimer, plutôt avec une excitation de petite fille face à ce que le futur peut me réserver. J'ai posé des limites, j'ai acquis une force de caractère que j'avais pas avant qui fait que je ne répéterai pas les erreurs passées.
Je compte changer de programme. La littérature ne m'intéresse pas autant que je le croyais. Plus j'absorbe les théories et l'analyse, plus il m'est difficile de trouver la motivation d'écrire. J'aime lire, j'aime écrire, je déteste ce qu'on essaie de m'inculquer. J'essaierai peut-être les sciences humaines puisque plusieurs matières m'intéressent dans ce domaine. La criminologie, entre autres, reste une option qui m'attire.
Quant à mon travail, je suis soulagée. Mon stress est disparu très vite, le temps que je passe là-bas s'écoule incroyablement rapidement. C'est à cinq minutes de chez moi en métro, j'aime bien l'ambiance, où les guichetières concourent entre elles pour voir laquelle fera sourire un nouveau client grognon le plus rapidement.
"Quand même, je ne vois plus la vie de l'oeil d'avant."
Pour la première fois, je vis au présent, en prenant des risques. n acceptant le passé et en anticipant le futur avec excitation. Sans peur, sans indifférence.
Pour la première fois, j'ai hâte de découvrir ce que la vie me réserve.
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